Innovation ou disruption ? Comment les grandes entreprises françaises envisagent l’intelligence artificielle générative ? Dékuple x OpinionWay dévoilent leur étude !

Pour les entreprises ayant intégré ou pensant intégrer l’IA, il est notable que la grande majorité de leurs employés sont formés à son usage. En effet, l’étude révèle que seuls 13% des employés et 11% des managers ne bénéficient d’aucune formation. Un constat dommageable tant cette technologie peut s’intégrer à tous les étages d’une organisation notamment au travers des fonctions dirigeantes. La formation des Comités de Direction est essentielle pour piloter efficacement les initiatives de transformation numérique, promouvoir une culture d’innovation au sein de l’entreprise et encourager l’acceptation de nouvelles technologies par les collaborateurs. Les décideurs se doivent d’être mieux armés pour exploiter le potentiel de l’IA afin de renforcer la compétitivité et la croissance de l’entreprise.

Reconnue comme l’une des entreprises leaders dans le domaine, le Groupe Dékuple propose des formations en Intelligence Artificielle Générative (IAG) adaptées à tous types d’entreprises. L’objectif ? Équiper leurs équipes avec les outils et les connaissances nécessaires pour exploiter au mieux cette technologie innovante, stimuler l’innovation au sein de leurs services et leur offrir des avantages concurrentiels durables.

La force de Dékuple réside dans l’accompagnement constant offert à ses clients, depuis la formation jusqu’au déploiement de projets IAG au sein de leurs organisations. Le Groupe veille à impliquer tous les collaborateurs dans le processus d’adoption de l’IAG, en les intégrant dans une démarche collective et collaborative incluant toutes les composantes de l’entreprise. Dékuple aide également ses clients à identifier leurs axes de développement stratégiques, tant en interne qu’en externe, pouvant aboutir à la création de nouveaux services ou d’offres innovantes enrichies par l’IA.

Plus que les formations et les budgets alloués à l’Intelligence Artificielle Générative, une autre information marquante ressort de cette étude et elle concerne les ressources humaines. Pour 82% des entreprises sondées, l’IAG a déjà conduit ou conduira à des embauches. Cela montre une tendance claire : les entreprises recherchent de nouvelles compétences centrées sur la maîtrise des outils d’Intelligence Artificielle Générative.

Cependant, ce tableau est nuancé par la taille des entreprises. Parmi les grandes entreprises, celles comptant plus de 5000 salariés, seulement 43% des décideurs prévoient des embauches spécifiques liées à l’IAG. Cette différence significative par rapport à la moyenne globale peut s’expliquer par plusieurs facteurs. Les grandes entreprises disposent souvent de ressources internes plus importantes, leur permettant de former et de reconvertir leurs employés actuels plutôt que d’embaucher de nouveaux talents.

En outre, la réorganisation interne est une conséquence importante de l’adoption de l’IAG. Pour 63% des décideurs des grandes entreprises, l’IAG nécessitera une réorganisation de leur structure. Ce chiffre monte à 83% lorsqu’on considère l’ensemble des entreprises sondées. Cela suggère que les entreprises, quelle que soit leur taille, reconnaissent la nécessité d’adapter leurs structures et leurs processus pour tirer pleinement parti des avantages offerts par l’IAG.

Ces chiffres illustrent l’ampleur de la transformation induite par l’IAG sur le marché de l’emploi. Non seulement il y a une demande croissante pour des compétences spécialisées en IA générative, mais il y a aussi un besoin d’adaptation organisationnelle pour intégrer efficacement ces nouvelles technologies. En conclusion, cette révolution technologique semble bien être un moteur de développement du marché de l’emploi, favorisant l’émergence de nouvelles compétences et la transformation des structures organisationnelles.

Par ailleurs, l’étude du Groupe Dékuple avec OpinionWay dévoile que 87% des entreprises ont prévu un budget IAG dans leur plan d’investissement 2024 et surtout, elles sont 65% à anticiper davantage d’investissement, conscientes que l’IAG leur ouvre de nouveaux horizons, ce qui leur permettra de repenser leur activité et d’accélérer leur développement.

Près de la moitié des entreprises (48%) prévoient de consacrer 5 millions d’euros ou plus à l’intégration de l’IAG dans leur organisation et ce n’est pas sans raison puisque «Capacité d’innovation, génération de nouvelles idées» et «Optimisations et gains de productivité» se situent sur la première et la deuxième marche du podium des 5 principaux avantages attendus de l’IAG.

L’étude alerte sur un potentiel décrochage de certaines organisations face aux avancées très rapides de cette technologie puisqu’il ressort que 33% des entreprises ne prévoient pas d’intégration de l’IAG avant 2025 et plus inquiétant, plus d’une société sur trois prévoit d’attendre 2026 pour l’implémenter, tandis que seulement 6% ont déjà pleinement intégré l’IAG dans leur organisation. Cela montre que, malgré l’enthousiasme général pour la technologie, sa mise en œuvre concrète reste encore limitée. Par ailleurs, 39% des entreprises n’ont entamé aucune réflexion ou en sont seulement au stade préliminaire sur le sujet de l’IAG. Ce chiffre est préoccupant car il indique que près de la moitié des entreprises pourraient ne pas être prêtes à tirer parti des avantages de l’IAG dans un futur proche.

Dans ce contexte, les entreprises réfractaires ou tardives dans l’adoption de l’IAG risquent de se faire distancer par leurs concurrents plus agiles et innovants. Toutefois, la bonne nouvelle est qu’il n’est pas trop tard pour s’engager dans cette voie. Les entreprises peuvent encore rattraper leur retard en mettant en place des stratégies de formation et d’intégration de l’IAG, en s’inspirant des meilleures pratiques et en collaborant avec des experts du domaine comme le Groupe Dékuple.

L’immobilisme des entreprises de plus de 5000 salariés face à l’Intelligence Artificielle Générative (IAG) est préoccupant, comme le révèlent les chiffres de l’étude. Tandis que seulement 2% de l’ensemble des entreprises ne reconnait pas l’IAG comme une véritable révolution, ce chiffre grimpe à 9% pour les grandes entreprises de plus de 5000 salariés. De manière similaire, 1% des entreprises ne voient pas comment l’IAG pourrait impacter leurs activités, contre 6% pour les grandes entreprises. De plus, alors que seulement 2% des entreprises interdisent l’usage d’outils d’IAG, cette interdiction atteint 8% parmi les plus grandes.

Concernant les formations, le décalage est encore plus marqué. L’ensemble des entreprises sondées dans l’étude ne prévoient aucune formation sur l’IAG à 11% pour les managers et 13% pour les employés, mais ce chiffre s’élève respectivement à 25% et 33% pour les entreprises de plus de 5000 salariés. Ces chiffres indiquent une résistance notable et une sous-estimation de l’importance de l’IAG parmi les grandes organisations. Cet immobilisme pourrait les mettre en position de faiblesse face à des concurrents plus dynamiques et ouverts à l’innovation technologique. Les grandes entreprises qui hésitent à intégrer ces outils pourraient perdre en compétitivité, car elles risquent de manquer des opportunités d’optimisation et d’innovation.