Après un périple de 19 jours, 4 heures et 42 minutes, William Mathelin-Moreaux et ses coéquipiers ont franchi la ligne d’arrivée de la Niji40 à Marie-Galante en Guadeloupe.
A l’arrivée, « Mon premier c’est désir, mon deuxième du plaisir, mon troisième c’est souffrir ! » furent les premiers mots de William, en référence à la célèbre chanson du parrain de la course, Laurent Voulzy. Terminant 10ème de cette première édition de la Niji40, l’équipage retient de cette épopée sud une belle aventure humaine et surtout la prise en main de ce nouveau Class40 Dékuple prometteur.
« Cette route des alizés était belle mais difficile tant nous n’avons pas eu ce que nous espérions, poursuit notre skipper. C’est aussi le jeu des alizés ! Nous avons tenté une route différente et nous avons été au bout de notre choix sans rien lâcher, même si nous avons compris que ça n’allait pas le faire du tout. C’était important d’aller au bout et nous sommes quand même très contents de ce bateau que nous avons découvert au fur et à mesure de la course. Nous avons rencontré peu de problèmes, ce qui montre que nous avons bien travaillé avant, nous avons testé et vu des choses à améliorer, donc il y a beaucoup de positif. C’était un super moment et un plaisir de naviguer avec ces deux joyeux lurons. Nous avons eu des surfs exceptionnels, des moments magiques, comme toujours pendant les transatlantiques. Je remercie mes partenaires, Dékuple et les autres, qui nous permettent de faire ces belles courses. Merci aussi à Davy et Hugo qui ont été géniaux pour aller au bout de cette aventure ! »
De la frustration de cette option sud finalement non payante, nos marins ne gardent que le positif de cette course. Félicitations à William et ses coéquipiers. Le repos avant la prochaine course sera de courte durée puisque l’Atlantic Cup, où William retrouvera son acolyte Pietro Luciani, partira le 25 mai de Charleston.
