Après une traversée de 16 jours 23 heures 23 minutes 08 secondes à bord du bateau Dékuple, William Mathelin-Moreaux a franchi la ligne d’arrivée en se positionnant à la 16ème place dans la catégorie Class40 pour sa deuxième Route du Rhum.
Le skipper de Dékuple a effectué les 3 542 milles du parcours entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre à la vitesse de 8,69 nœuds sur l’orthodromie (route directe). Il a en réalité parcouru 4 034,51 milles à la vitesse moyenne de 9,90 nœuds. Il est arrivé à Pointe-à-Pitre 2 jours 20 heures 14 minutes 28 secondes après le vainqueur en Class40, Yoann Richomme.
« Nous nous réjouissons de l’arrivée de William à la 16ème place. Une formidable aventure humaine qui n’a pas cessé de faire vibrer le Groupe, l’ensemble de ses 900 collaborateurs mais aussi ses clients et partenaires. Son courage, sa détermination et son optimisme permanent dans des conditions extrêmes de course forcent le respect. » déclare Bertrand Laurioz, Président Directeur Général du Groupe Dékuple.
« Je suis vraiment très content d’être arrivé, d’être allé au bout de cette course. On ne pensait pas que ça allait être aussi difficile, aussi tonique et aussi rythmé pendant toute la traversée. J’ai rarement fait une course avec autant d’intensité de A à Z. Il y avait un niveau général qui était énorme donc pour tenir le rythme, il fallait aussi être dedans tout le temps.
La météo a été assez compliquée et très violente pour les bateaux au début. Ça rappelait les souvenirs de 2018 mais là, l’état de la mer était très compliqué. Ce n’était vraiment pas agréable pour nos machines. Je suis ravi d’être arrivé : il y a plein de fois où la course aurait pu s’arrêter. Mais avec le soutien de tout le monde, la motivation de résoudre les problèmes un par un et d’avancer, même en mettant parfois la course de côté, ça l’a fait.
Au début, il y a eu peu de plaisir. Il y en a forcément en prenant le départ de la course parce que c’est beaucoup de travail et beaucoup d’engagement d’en être. J’étais bien sur le bateau mais c’était assez étrange : je n’ai pas du tout revécu les mêmes transats que j’ai pu faire avant. D’habitude, il y a un rythme d’alizés plus cool et on a le temps de bouquiner. Sur un bateau, c’est le seul endroit où j’arrive à lire d’habitude. Là, je n’ai pas eu le temps, j’ai écouté deux podcasts et terminé ! J’ai eu très peu de moments de plénitude, j’ai beaucoup observé la mer mais il fallait être hyper attentif.
Après, c’était passionnant au niveau sportif parce qu’il fallait être à 200%. Je sais qu’il y a des moments où j’ai raté des trucs mais je me suis éclaté et je suis ravi d’être là. C’est une fierté personnelle parce que c’était un gros morceau à passer, en plus avec un bateau qu’on a développé toute l’année.
L’avenir, ce sera de ramener le bateau, faire un petit chantier et lancer l’année Transat Jacques Vabre, en double et avec ce bateau. L’idée, ce sera d’essayer d’arriver au niveau du wagon de tête ! » déclare Willam Mathelin-Moreaux, skipper du Class40 Dékuple.
« Je suis vraiment très content d’être arrivé, d’être allé jusqu’au bout. On ne pensait pas que ça allait être aussi difficile, aussi tonique et aussi rythmé pendant toute la course. J’ai rarement fait une course avec autant d’intensité de A à Z. Il y avait un niveau général qui était énorme donc pour tenir le rythme, il fallait aussi être dedans tout le temps. La météo a été très violente pour les bateaux au début. Ça rappelait les souvenirs de 2018 mais là, l’état de la mer était très compliqué. Ce n’était vraiment pas agréable pour nos machines. Il y a eu plein de fois où la course aurait pu s’arrêter. Mais avec le soutien de tout le monde, la motivation à résoudre les problèmes un par un et le désir d’avancer, même en mettant parfois la course de côté, ça l’a fait.»